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Le « Yellowstone National Park », institué par le Congrès étatsunien et institutionalisé, le 01 Mars 1872, après signature du décret, par le Président Ulysses S. Grant(1), - né Hiram Ulysses Grant -, le créant afin d'en faire un lieu « exempt d'exploitation mercantile, voué à la satisfaction du peuple », est un parc national qui, bien qu'il s'étende aussi sur les États voisins du Montana et de l'Idaho, se situe essentiellement dans le Nord-Ouest de celui du Wyoming.


 
Le « Yellowstone National Park », premier Parc National fondé dans le monde.

 

Le « Yellowstone National Park », 8.983 kilomètres carrés, - une superficie plus grande que celle de la Corse -, hors l'Alaska, et, après le Wrangell-Saint Elias National Park and Preserve, le deuxième plus grand parc des États-Unis, est le premier Parc National fondé dans le monde, Il est célèbre pour son milieu naturel, ses presque 11.000 phénomènes géothermiques dont 480 geysers les plus extraordinaires du monde, - le Old Faithful Geyser ou le « vieux geyser fidèle », et le plus grand geyser au monde le Steamboat Geyser ou le « geyser bateau à vapeur » aux eaux jaillissant à une hauteur proche de 40 mètres -, ses 10.000 sources chaudes permanentes formant des sculptures naturelles de formes diverses, des vasques en cascade, - le Mammoth Hot Springs -, des bassins, - le Grand Prismatic Spring d'un diamètre de plus de 75 mètres la plus grande source chaude connue des États-Unis et la troisième plus importante au niveau mondial et le Morning Glory Pool réfléchissant le bleu du ciel quand le soleil est à son zénith -, des mares de boue bouillonnantes, des fumerolles, et son Grand Canyon.

 

 

 

Le « Yellowstone National Park », aire protégée où se produisent des phénomènes et des processus géologiques remarquables,  « lieu de manifestation unique de forces géothermiques, de beauté naturelle et d’écosystèmes sauvages où se développent des espèces rares et menacées, constitue le cœur d'un vaste habitat naturel préservé, l'un des derniers écosystèmes intacts des zones tempérées de l'hémisphère Nord », mais la forêt subalpine y est dominante. Sa vaste forêt naturelle couvre près de 9.000 kilomètres carrés, dont 96 % dans le Wyoming, 3 % dans le Montana et 1% dans l'Idaho. Sa flore peut y progresser par succession naturelle sans qu’aucune intervention directe n’y soit pratiquée. Et comme le précise, dans son critère X, la Convention du patrimoine mondial de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture, « Le Parc National de Yellowstone est devenu l’un des plus importants refuges d’Amérique du Nord pour les espèces rares de faune et de flore et sert aussi de modèle aux processus d’écosystème. L’ours grizzli est l’une des populations d’ours étudiées de la manière la plus approfondie et l’une des mieux comprises. Les recherches ont permis de mieux saisir l’interdépendance des relations entre les écosystèmes. La protection de la flore et de la faune du parc, ainsi que les processus naturels qui affectent leur population et leur répartition permettent à l’évolution biologique de se faire en limitant au minimum l’influence humaine. »

 

 
Le « Yellowstone National Park », réserve de biosphère

 

Dans le « Yellowstone National Park », inscrit sur la liste des réserves de biosphère depuis 1976, les communautés écologiques offrent des possibilités sans égal pour la conservation, l’étude et l’observation de processus d’écosystèmes de terres sauvages à grande échelle et si les feux de forêt, causés par l’orage, ne sont volontairement pas éteints, lorsque c’est possible, c'est pour permettre à la végétation de bénéficier périodiquement des effets naturels du feu. Les bisons du parc sont les seuls animaux sauvages en liberté issus des troupeaux qui peuplaient jadis les Grandes Plaines. Avec les autres espèces sauvages, les ours noirs, les grizzlys, les coyotes, les loups, les originaux, - élans -, les cerfs... et les wapitis. ils constituent l’une des principales attractions du parc.

 

 

Le  « Yellowstone National Park », supervolcan « Yellowstone Caldera. »

 

Mais le« Yellowstone National Park » est aussi l'antre d'un supervolcan, le « Yellowstone Caldera. » La caldeira, 55 kilomètres de large pour 72 kilomètres de long, se situe dans l'angle Nord-Ouest du Wyoming et est animé par un mouvement ascendant de 7,6 centimètres par an de 2004 à 2008, - soit plus de trois fois plus important, jamais observé depuis 1923 -, et, depuis, 2009, l'inflation est de 20 centimètres par an. En ce lieu, la croûte terrestre y est très fine et la lave stagne à moins de 4 kilomètres de profondeur.

 

 

 

À cause de la nature volcanique et tectonique afférente à la région, chaque année, 1.000 à 2.000 tremblements de terre, relativement mineurs, de magnitude 3 au plus, se produisent dans l'emprise du « Yellowstone Caldera. » En 1985, plus de 3.000 secousses étaient mesurées et plus de 80 essaims séismiques, moins conséquents, - faille ? ou mouvements du fluide magmatique ? -, ont été enregistrés entre 1983 et 2010. Et, de décembre 2008 à janvier 2009, sur une durée de sept jours, plus de 500 séismes, le plus important de magnitude 3.9, ont ébranlé le Nord-Ouest du « Yellowstone Lake. » L'essaim le plus récent, 1.620 petits tremblements de terre mineurs, a débuté le 17 Janvier 2010 et s'est poursuivi jusqu'au 21 Février. La plus forte des secousses, de magnitude 3.8, s'est produite le 21 Janvier, 2010 à 11 h 16 Temps Universel. Cet essaim, passant en dessous du niveau basal, le 21 Février, a perduré jusqu'à la mi-Mars.

 

 

 

Code 1205-01

Localisation : Latitude 44.43° Nord à 44.26° Nord,

et Longitude 110.67° Est à 110.10° Est,

Caldeiras & super-volcan, altitude 2.805 mètres,

Wyoming, États Unis d'Amérique.


Le « Yellowstone National Park » se localise à l'extrême Nord-Est de la région orientale de la Snake River Plain, « la Plaine de la Rivière du Serpent », un grand arc en U ouvert avec le côté Nord concave, d'Ouest, - frontière Orégon-Idaho -, en Est, - Wyoming -, de 640 kilomètres long et 80 à 180 kilomètres de large, coupant en deux les chaînes montagneuses du Mountain Range, et situé, en grande partie, dans l'État de l'Idaho. Cette plaine concentre tout le volcanisme du Névada, - à cheval sur l'Orégon, le Mont Dermott, 16 millions d'années, et à cheval avec l'Idaho, l'Owyhee Humbolt, 13 millions d'années -, de l'Idaho, - le Bruneau Jarbidge, 11 millions d'années, le Twin falls, 9 millions d'années, le complexe fissural des Craters of the Moon, 15.000 à 2.000ans, le Wapi Lava Field, 2.250 à 300 ans, le Hell's Half Acre, 3.250 ±150 ans, le Shoshone Lava Field, 10.130 ans ± 350 ans, le Picabo, 10millions d'années, et le Heise, 6,5 millions d'années -, et du Wyoming, - le Henrys Fork, l'Island Park, le West Thumb et le Yellowstone, 4,3 millions d'années à 1.350 ± 200 ans -.

 

 

La Snake River Plain occidentale.


La « Snake River Plain » peut être divisée en trois segments distincts : occidental, central, et oriental. La « Snake River Plain » occidentale est un graben, - ou rift d'origine tectonique -, comblé, sur plusieurs dizaines de kilomètres d'épaisseur, par des sédiments lacustres d'âges Miocène, - 23,03 à 5,332 Millions d’années -, à Holocène, - les 10.000 dernières années -.Ces alluvions, en multiples strates, s'étagent entre des couches de rhyolite et de basalte, et sont recouvertes, sur la partie sommitale pard es coulées basaltiques. Le comblement du large fossé d'effondrement, correspondant à une zone de fracture, donnant naissance àla plaine occidentale du « Snake River », a débuté, autour de 12 à 11 millions d'années, au Serravallien, - 13,650 à 11,608 Millions d'années -, ou au Tortonien, - 11,608 à 7,246 Millions d'années-, à la suite d'éruptions volcaniques et à des déversements de laves rhyolitiques, riches en silice, de couleur rosée ou grise et à structure microlitique, - quartz, feldspaths et amphibole -, et d'ignimbrites, sortes de coulées pyroclastiques, avec un aspect de pierre ponce de couleur gris foncé à gris bleu, composées de quartz, de sanidine, d'albite et de biotite, et formées de débris de roches volcaniques, - rhyolite, dacite -, soudés avant leur refroidissement et mélangés à une matrice vitreuse.

 

 

La « Snake River Plain » occidentale, s'inscrivant dans un axe Sud-Est/Nord-Ouest, a une largeur de 48 à 70 kilomètres. C'est une cuvette limitée par des failles superficielles et profondes qui s'alignent avec l'axe de la plaine. Son sous-sol étant riche en huiles et gaz, des puits de prospection profonds à très profonds, permettant d'en dresser sa stratigraphie, y ont été percés tel celui de « l'Anschutz Federal No. 1. » Ce puits de forage se situe à environ 70 kilomètres au sud de la ville de Boise, profond de près de 4 kilomètres présente une alternance de strates sédimentaires et volcaniques avant d'accéder au plancher magmatique plutonique à texture grenue, le granite, une extension méridionale de la marge continentale d'accrétion des terranes et des cratons de l'Idaho.

 

 

Les études géophysiques diligentées pour interpréter la formation de la « Snake River Plain » occidentale ont été menées sur la gravité, l'induction magnétique,les profils de réfraction sismique, les obliquités thermiques et les flux de chaleur. La gravité y est élevée et coïncide avec le graphe de la dépression. Cette anomalie gravitaire, affectant la section occidentale de dite plaine, informe de la minceur, en ces lieux, de la croûte supérieure, une minceur confirmée par les données des réfactions sismiques explicites quant à l'épaisseur totale de la croûte, - approximativement 4 kilomètres -, ce laissant sous-entendre une présence magmatique, sous un mantelet granitique d'origine plutonique(2), quasi affleurante.


 

Les cartes répertoriant les anomalies de gravité et les inductions magnétiques afférentes à la « Snake River Plain » occidentale suggèrent la présence indubitable, en marges, de plusieurs failles normales accompagnant une extension. La formation ainsi obtenue entre les failles normales à pendage opposé est appelée graben. Le horst est lié au graben. Bien que situé en contexte d'extension il a l'apparence d'un résultat de jeu de failles inverses faisant descendre le toit par rapport au mur. Toutes les preuves géologiques et géophysiques confirment la délimitation de la plaine par des failles normales. Pourtant, il est difficile d'attribuer le qualificatif de graben à la « Snake River » En effet, il n'existe, dans la stratigraphie de la région occidentale de la cuvette du « Snake River » pas de roches Mésozoïques(3) et/ou Paléozoïques(4) donc, un phénomène géologique infirmant que les roches pré-cénozoïques des marges Nord et Sud de la zone occidentale de la « Snake River Plain » puissent en former son plancher.


 

Au Miocène Moyen, - 15,97 à 11,608 Millions d'années -, les rhyolites et les basaltes alcalins, - Mont Dermott, Owyhee Humbolt... -,se déversent dans les Montagnes d'Owyhee et comblent les vallées. Ces roches sont chimiquement et isotopiquement différentes de celles de la « Snake River Plain ». Au Nord et au Nord-Ouest de Boise, les strates basaltiques de « Columbia River » alternent avec des dépôts sédimentaires, - gemmiques, fluviaux et lacustres -, et des coulées basaltiques et pyroclastiques de la Formation de Payette. Parallèlement, dans la province volcanique d'Idavada, zone bordière entre le Névada et l'Idaho, les cratères, - 15 à 11 Millions d'années -, probablement des stratovolcans et/ou des volcans boucliers, en toute chose des caldeiras, génèrent des tuffs rhyolitiques et, de forte intensité, des flux de cendre d'épaisseur conséquente. Ces édifices volcaniques sont présentement enterrés sous des alternances de strates basaltiques alcalines et sédimentaires émanant du volcanisme ayant affecté, ultérieurement, les « Snake River Plain » centrale et orientale.


 

En conclusion, il ne peut que s'admettre que le « Idaho Group » occidental est plus explicitement un rift, et non un graben, se situant entre deux terranes non soudées entre elles et se déplaçant dansl 'axe Sud-Est/Nord-Ouest de poussée de la plaque Nord américaine, à la vitesse de 4,5 centimètres par an, un rift partiellement comblé, en alternance, par des strates rhyolitiques, basaltiques alcalines etsédimentaires. En outre cette cuvette, ainsi formée, au contact du magma quasi affleurant, - à environ 4 kilomètres de profondeur -, de roches leucocrates, mésocrates, mélanocrates et holomélanocrates, tout particulièrement des granodiorites et des péridotites s'incrustent dans cette interstratification basaltico-rhyolitico-sédimentaire et laissent présager, si le magma parvient à arriver en surface,concrétisant le volcanisme latent qui interagit, à faible profondeur,dans le sous-sol sous-jacent de la région, une reprise du volcanisme,plus ou moins proche, plus ou moins lointain, dans la -, par effet de fusion de son socle, s'affaisse continuellement et de lentilles intrusives « Snake River Plain » occidentale.

 

 

Une étude circonstanciée des formations volcaniques appartenant au « Idaho Group » occidental, le « Poison Creek formation », - 13 à 11 Millions d'années -, le « Banbury Basalt » - 11 à 8 Millions d'années -, le « Chalk Hills formation »; - 8 à 7 Millions d'années -, le « Glenns Ferry formation », - 4 à 3 Millions d'années -, et le « Bruneau formation » - 1,3 Millions d'années à 700.000 ans -, en confirme la probabilité. En effet, les rares orifices volcaniques encore visibles se situant à l'Est immédiat du « Twin Falls », non loin du complexe fissural des Craters of the Moon, - 15.000 à 2.000 ans -, du Wapi Lava Field, - 2.250 à 300 ans -, du Hell's Half Acre, - 3.250 ± 150 ans -, et du Shoshone Lava Field, - 10.130 ans ± 350 ans -, il ne se peut que constater la présence d'un volcanisme Holocène récent et une dernière éruption vers l'an 300 après J.C..


La Snake River Plain centrale.

 

La « Snake River Plain » centrale a une obliquité gravitaire proéminente coïncidant, bien que les marges de la plaine centrale n'aient pas d'expression topographique bien définie, avec une hausse magnétique. Au différent de la « Snake River Plain » occidentale qui alterne strates sédimentaires et basaltico-rhyolitiques, la « Snake River Plain » centrale comblée, majoritairement, par des couches de roches volcaniques.

 

 

Elle est la représentation linéaire d'un plausible hot-spot(5), - un point chaud -, qui lierait les conséquents épanchements basaltiques Miocènes de la province volcanique du « Columbia River » aux édifices vulcaniens quaternaires de « l'Island Park » et du «  Yellowstone. » En effet, tout le volcanisme associé à ces provinces, d'origine basatico-alcalin et ryolithique diffère seulement en âge et date, ainsi, d'une part, le passage de la plaque tectonique sur le point chaud et, d'autre part, la perforation, par le panache mantellique, de la lithosphère et la formation d'un volcan.

 

 
Situées sur les marges actives septentrionales des « Snake River Plain » orientale et occidentale, les provinces volcaniques de la « Camas Prairie », un ancien lac glaciaire et un plateau basaltico alcalin et rhyolitique Miocène et Pliocène sculpté par les glaciations, et du « Mount Bennett Hills », des collines composées de séquences épaisses de roches volcaniques siliceuses Miocène et Pliocène, Pliocène et Pleistocène, s'étendent au Nord de la trace linéaire du point chaud « Snake River-Yellowstone. » La fonction géologique de leurs roches, le long des dites marges, explicitent les contraintes tectoniques imposées au développement de la « Snake River Plain. » D'autant plus net en est l'intérêt considérable que représente le « Mount Bennett Hills » quant à la position, en son Sud-Sud-Est de la « Snake River Plain » orientale et en son Sud-Sud-Ouest de la « Snake River Plain » centrale, au Miocène, - 23,03 à 5,332 Millions d’années -, du plausible panache mantellique. En effet, toutes deux se trouvaient, au cours de cette quatrième époque de l’ère Cénozoïque, - 65,5 Millions d'années aux temps présents -, en situation de convergence avec l'horst « Mount Bennett Hills. » Ainsi, la compréhension de l'histoire volcanique, aux effets lithosphériques et volcaniques basaltiques différents, de la « Snake River Plain » et de son développement géochimique en deviennent plus aisés par la présence de deux terranes convergents, l'un au Nord et l'autre au Sud compressant la cuvette de la « Snake River Plain » formée dans un régime en extension et margée par des failles normales à pendage opposé, et non un horst et un graben, ayant, pour conséquence finale, l'avortement d'un rift.

 

 
Une étude stratigraphique de cette zone de convergence de deux terranes et de compression d'une cuvette montre qu'au moins six coulées laviques majeures émanent du volcanisme basaltico-alcalin et rhyolitique de la « Camas Prairie » et du « Mount Bennett Hills » et se juxtaposent, le long d'un complexe de failles normales à pendage opposé, axé Ouest-Nord-Ouest, aux épanchements de lave plus récents des « Snake River Plain » centrale et orientale. En outre, une étude pétrologique du volcanisme basaltique(6) de la « Snake River Plain » centrale en détermine sa composition de roche ignée intrusive, - plagioclase calco-sodique au clivage oblique, microphénocristaux d'olivine, clinopyroxene, magnétite, oxyde et verre interstitial -, et le définit de type rhyolite péridotitique, de couleur grise sombre, à basalte de trapp, sombre à très sombre, issu de la fusion partielle du manteau terrestre de composition péridotitique et/ou lherzolitique.

 
 
Une étude circonstanciée des édifices volcaniques implantés dans la « Snake River Plain » centale, - le Bruneau Jarbidge, 11 millions d'années, le Twin falls, 9 millions d'années, le complexe fissural des Craters of the Moon, 15.000 à 2.000 ans, le Wapi Lava Field, 2.250 à 300 ans, le Hell's Half Acre, 3.250 ± 150 ans, le Shoshone Lava Field, 10.130 ans ± 350 ans, le Picabo, 10 millions d'années, et, dans une certaine mesure, le Heise, 6,5 millions d'années -, démontre que les déversements sont dominés par des tuffs rhyolitiques émis à hautes températures et des laves pour un volume total approximatif d'environ 9.000 kilomètres cubes, et des cendres atmosphériques, - un volume estimé à 13.000 kilomètres cubes -, dispersées largement à travers les États Unis d'Amériques continentaux et marquées par des dépôts conséquents sur des centaines de kilomètres, aux impacts dévastateurs sur la faune, - découverte d'ossements de mammifères au Nebraska à 1.400 kilomètres de la source -, et la flore, et des éruptions explosives formant des ignimbrites.
 

Les « Owyhee Mountains ».


Les « Owyhee Mountains » prennent assise sur un tablier composé de roches magmatiques plutoniques leucocrates, - granite, granodiorite, diorite quartzique, syénite et diorite -, résultant de la crise magmatique du Crétacé Supérieur , - 99,6 à 65,5 Millions d'années -, et de roches volcaniques s'étageant de l'Éocène, - 55,8 à 33,9 Millions d’années -, au Miocène, - 23,03 à 5,332 Millions d’années -. Ces granites crétacés avoisinent des roches mésocrates issues de la fusion partielle de la périodite mantellique au niveau de la dorsale, - le rift de la « Snake River Plain » et non un point chaud comme communément admis sous l'appellatif« Snake River-Yellowstone. » - , le grabbo à amphibole et à hornblende. Surmontés par des couches de méta-sédiments du pré-Crétacé, ils apparaissent être une extension méridionale de la masse composite de plutons granitiques de l'Idaho Batholith. A l'Éocène, les coulées d'andésite basaltique à trachyte qui recouvrent cette assise granitique,corrèlent avec celles du « Challis Volcanic Group » et ses épanchements depuis un rift ou des zones de failles. D'une épaisseur moyenne de 10 kilomètres, elles sont datées de 44,7 millions d'années. Les coulées de basaltes à olivine et les laves andésitiques, 30,6 millions d'années, Oligocènes, s'étagent sur plus de 120 mètres de hauteur. Et les basaltes et trachyandésites Miocènes, 17 millions d'années, une strate de plus de 100 mètres d'empâtement, sont mantelés par une chape de rhyolites, elle même l'étant par des basaltes alcalins à olivine et des roches sédimentaires interstratifiés datés de 10,5 à 8 millions d'années.


 

 

Le « Bruneau Jarbidge Caldera ».


Le « Bruneau-Jarbidge Caldera », un supervolcan, chevauchant les zones contiguës des « Snake River Plain » occidentale et centrale et formant une cuvette ovale de 6.000 kilomètres carrés baignée par le « Bruneau river » et le « Jarbidge River », est situé dans le Sud-Ouest de l'Idaho. C'est un complexe de caldeiras d'effondrement imbriquées de structure similaire, - mais bien plus importante en superficie -, au complexe caldeirique à l'origine du plateau volcanique de « Yellowstone Caldera ».Il a été en activité, du Miocène jusqu'au Pliocène déversant, à très hautes températures, au cours d'éruptions explosives d'Indice d'Explosivité Volcanique, - Volcanic Explosivity Index ou échelle VEI -, Pliniennes à Ultra-Pliniennes comprises entre 6 et 8, des tuffs rhyolitiques soudés, des coulées magmatiques de composition rhyolitique, - certaines de volume plus ou moins égal à 500 kilomètre cubes -, émanant de la fusion partielle de la croûte terrestrecontinentale, et de rares épanchements tholéitiques, - magma basaltique provenant de la fusion partielle de la péridotite du manteau -.


 

 

Il y a 12 à 10 millions d'années, une explosion mégacolossale Ultra-Plinienne, égale ou supérieure à VEI 8, créa une caldeira par l'effondrement du sol, sur l'emplacement de l'éruption, pour remplir l'espace libéré de la chambre magmatique et éjecta, la projetant à plus de 25 kilomètres d'altitude, une épaisse couverture composée d'au moins 1.000 kilomètres cubes de magma et de matière pyroclastique. Cette explosion, générant des nuées ardentes et des flux pyroclastiques à très hautes températures, a anéanti, sous des mètres de cendres, la vie de centaines de milliers d'animaux et brûlé des régions entières dans un rayon de 160 kilomètres, tué par étouffement et par inanition le monde vivant, notamment à « Ashfall Fossil Beds », situé, dans la vaste région de la « Great Plains » au Nord-Est du Nebraska, à 1610 kilomètres de l'aléa volcanique mégacolossal. L'existence de cet événement ayant détruit toute vie dans un rayon de plusieurs centaines de kilomètres, est à porter au crédit du Professeur Mike Voorhies, paléontologue à l'Université du Musée d'État du Nebraska, qui, découvrant dans un lit de deux mètres d'épaisseur de cendres volcaniques, deux cents rhinocéros fossilisés et des squelettes préhistoriques de chameaux, de lézards, de chevaux et de tortues, en détermina les effets en 1971.


  
Le « Cougar Point Tuff. »

 

Le centre éruptif de « Bruneau–Jarbidge Caldera », implanté dans la « Snake River Plain » centrale, dans la région méridionale de l'Idaho, entre 11,2 et 8,1 millions d'année, à produit de multiples coulées de laves rhyolitiques aux volumes conséquents variant de 10 kilomètres cubes à 200 kilomètres cubes lors de phases explosives colossales, - Indice d'Explosivité Volcanique 6 -, à mégacolossales, - Indice d'Explosivité Volcanique 8 -, quantifiées au titre des déversements laviques des « Idavada Volcanics », - 12.7 à 10.5 millions d'années -, et connues et représentées comme le « Cougar Point Tuff. » Ces coulées, au moins neuf sinon plus de recensées, consistent en des flux de cendres et de matières volcaniques éjectées à hautes températures, à très haute altitude, - entre 900 et 1.200° C. pour les nuées ardentes -, de laves rhyolitiques silicieuses et de laves basaltiques, de type trapp(7), déversées par les failles et les évents secondaires, remplissant la cuvette caldeirique baigée par le « Bruneau river » et le « Jarbidge River », et qui, en se refroidissant se sont soudées.

 

© Raymond Matabosch

 


Notes.

 

(1) Hiram Ulysses Grant naît le 27 Avril 1822 à Point Pleasant, - Ohio -, dans le comté de Clermont. Ses parents, Jesse Root Grant et Hannah Simpson, sont originaires de Pennsylvanie. Son père, qui était tanneur, avait une grand-mère paternelle, Suzanna Delano, d'origine française, descendante de Philippe de La Noye, l’un des passagers du « Fortune » qui, rejoignant les premiers colons du « Mayflower », accosta à Plymouth en novembre 1621. La descendance de Philippe de La Noye donnera quelques décennies plus tard un autre président aux États-Unis, Franklin Delano Roosevelt. À l'automne 1823, ses parents déménagent vers le village de Georgetown, - Ohio -, dans le comté de Brown, où Grant passe la majeure partie de son enfance. Il y manifeste un grand amour et une relation particulière avec les chevaux et une disposition naturelle pour les dresser. Ses talents d'écuyer le serviront pendant toute sa carrière militaire. Le député de son État le fait entrer, à 17 ans, comme cadet, à l'académie militaire des États-Unis, à West Point, - État de New York -. Par erreur, ce député l'inscrit sous le nom d'Ulysses S. Grant, nom qu'il apprécie et conserve.

(2) Le granite est une roche magmatique plutonique à texture grenue, c'est-à-dire entièrement cristallisée et composée de minéraux bien développés et visibles à l'œil nu. Celle-ci est le résultat du refroidissement lent,en profondeur, de grandes masses de magma qui formeront des , ces derniers étant actuellement en surface grâce au jeu de l'érosion qui a décapé les roches sus-jacentes. Ces magmas acides, relativement riches en silice, sont essentiellement le résultat de la fusion partielle de la croûte terrestre continentale. Les granites sont formés de minéraux en cristaux, visibles à l'œil nu ; cette apparence leur vaut leur nom dérivé du latin « granum », grain. Ces minéraux sont principalement du quartz, des micas, - biotite et/ou muscovite -, des feldspaths potassiques et des plagioclases. Ils peuvent contenir également de la hornblende, de la magnétite, du grenat, du zircon et de l'apatite. Les roches volcaniques correspondantes sont les rhyolites.

La collision des terranes et/ou des plaques continentales a pour effets essentiels la formation de grandes zones de déformation, mais aussi la production de granites. C'est un des moyens les plus efficaces d’évacuer l’énergie de la collision, soit thermiquement, - fusion de la croûte -, soit mécaniquement, - cisaillements verticaux ou horizontaux -. Les granites représentent le mode principal de transfert des éléments, en particulier ceux producteurs de chaleur de la croûte inférieure à la croûte supérieure. Ils conduisent donc à une différenciation chimique de la croûte. De plus ils sont souvent à l’origine de minéralisations dont l’intérêt économique est évident.

A ne pas confondre le « granite plutonique » et le « granite d'anatexie » d'origine métamorphique, et le « granite »  et le « granit » qui est, lui, un terme technique utilisé par les marbriers, - Le petit granit des Ardennes est, par exemple, un calcaire -, et, en France, depuis Louis XIII et Louis XIV, avec l'arrivée de décorateurs et d'architectes italiens affectés aux « grands travaux » de l'époque, - Palais du Luxembourg, Château de Marly, et de Versailles...-.

(3) Le Mésozoïque, appelé anciennement Ère secondaire, - ou Ère des Reptiles -, est une ère géologique qui s'étend de 251 à 65,5 Millions d'années,au cours de laquelle apparaissent des espèces de mammifères et de dinosaures. Sa limite supérieure correspond à l'extinction du Crétacé.

(4) Le Paléozoïque est une ère géologique qui s'étend de 543 à 250 Millions d'années. Cette ère est parfois appelé Ère Primaire, - ou Ère des Poissons -. Son début correspond, classiquement, à l'apparition de nombreux fossiles à coquilles. Cette ère s'achève par une extinction massive.

(5) Les points chauds terrestres sont généralement expliqués comme étant la trace en surface de l'expression sous forme de volcanisme, d'endroits relativement fixes les uns par rapport aux autres, du manteau où la température est plus élevée relativement aux autres zones de même profondeur. Les matériaux présents en ces zones se retrouvent moins denses, et l'effet de la poussée d'Archimède provoque la formation d'un diapir mantellique qui remonte sous la forme d'un panache. Ce dernier, s'approchant de la surface de la Terre, commence à fondre par décompression, générant un magma basaltique qui, dès qu'il est en proportion suffisante, traverse la lithosphère jusqu'à la percer, engendrant la formation de volcans dits de point chaud. La dérive des plaques tectoniques entraînant la lithosphère au-dessus des sources profondes fait que le point chaud crée des alignements volcaniques à la surface terrestre, comme l'archipel des îles Hawaii-Empereur, l'archipel des Marquises, des îles de la Société, etc.

(6) Le basalte est une roche volcanique issue d'un magma refroidi rapidement au contact de l'eau ou de l'air. C'est le constituant principal de la couche supérieure de la croûte océanique. Les plus grands épanchements basaltiques connus sont, en Inde, les trapps du Deccan ; aux États-Unis, les strates basaltiques de « Columbia River » au Nord et au Nord-Ouest de Boise, - « Snake River Plain » - ; ou encore les laves triasiques Nord-américaines.

 (7) Les trapps sont de très vastes plateaux continentaux constitués d'épais dépôts de roches basaltiques et des rhyolites. Leur mise en place s’est faite par épanchement en surface d’une remontée magmatique mantellique et basique, donnant lieu à un volcanisme de type tholéiitique, au travers de supervolcans, de fissures ou de bouches ponctuelles.

Les trapps les plus célèbres sont : le Lac Supérieur, - Canada et États-Unis -, 1.100 à 1.200 millions d’années, les trapps de Sibérie, -Russie -, 248 à 216 millions d’années, le Paraná, -Brésil -, 140 à 110 millions d’années, les trapps du Deccan, - Inde -, 65 à 42 millions d’années, les trapps d'Éthiopie, 40 à 15 millions d’années, le plateau sous-marin des îles Kerguelen, - France -, à l'île Heard, - Australie -, au Sud de l'océan Indien, depuis 35 millions d'années et toujours en activité

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