Lundi 10 Juin 2013, 19 h 30...
Passer des heures, des jours... sur le terrain, à noter tout ce qui peut être noté dans le cadre d'un suivi d'un processus vulcanico-tectonique, étant le plus éloigné possible de toute source de bruit anthropique :
- tremblements du sol,
- cliquetis des verres, de la vaisselle,
- liquide tremblottant, en continu, dans les bouteilles,
- segments de tremblements du sol sur de longues durées,
- odeurs de soufre,
- grognements souterrains,
- bruits identiques à celui d'un flux souterrain d'eau,
- suivi géologique des failles et des fissures,
- etc... etc...
A cette énumération, il ne peut que s'en conclure qu'il se passe vraiment quelque chose dans le cadre du processus tectonico-volcanique qui affecte El Hierro depuis de longs mois...
Mais quand nous nous penchons, pour tenter de décortiquer, d'éplucher et de restituer, sur les histogrammes, tout ce que nous avons noté, nous nous attendons à la confirmation de nombreux séismes et, par le fait de segments de tremblements du sol sur de longues durées, de bruits identiques à celui d'un flux souterrain d'eau, de grognements souterrains, etc... et de liquide tremblottant, en continu, dans les bouteilles, signes typiques d'un tremor, nous nous attendons à des graphes fournis qui ne pourraient que confirmer toutes les notes que nous avons pu consigner...
Pour tout dire : "Rien de tout cela"... calme plat en totale contradiction avec nos notes
Bien plus les relevés GPS, effectués par l'IGN Canarias, sont tout aussi plats... et en toute contradiction avec les relevé GPS effectués par l'Université japonaise de Nagoya, sur lesquels, pour les stations GPS encore en activité, les autres étant en rideau par défaut de suivi d'entretien, présente des inflations horizontales et verticales conséquentes...
Alors nous ne comprenons plus d'autant plus que plusieurs zones émissives sont existantes, tout particulièrement en milieu marin,... et actives...
Nous nous réservons de tout commentaire...
10 Juin 2013 © Raymond Matabosch